Voici un extrait d'un article paru dans Toulouse Mag me concernant.

On les appelle rebouteux, ils se disent guérisseurs, magnétiseurs, énergéticiens. L'inconscient collectif les associe aux sorciers, à la magie, à des pratiques ancestrales d'un monde plus rural. Pourtant, on en compte des dizaines à Toulouse, grande métropole (...)

Ne lui parlez pas de karma, de chakras, de gri-gri, de magie, de don divin. "Quand un patient me dit qu'il n'y croit pas, je lui réponds : "moi non plus !" s'amuse Josiane Braem. Depuis vingt-cinq ans, cette femme de 61 ans est psycho-énergéticienne et, pour rien au monde, ne veut passer pour une guérisseuse ou une magicienne faisant des miracles. Habillée de noir, un collier de perles autour du cou, elle affiche une apparence ordinaire. Et son cabinet est simplement apaisant, sans artifice. "Je suis "clair-audiante", j'entends le corps de l'autre, je suis "clair-sentante", je sens les émotions, et clairvoyante.  Mais je suis quelqu'un de très rationnel", rassure-t-elle. Et de fait, elle explique assez simplement l'origine de ses capacités. "Je ne suis pas élue de Dieu ou que sais-je encore" martèle-t-elle. Pour Josiane, ce sont nos sens les plus primaires, l'odorat, l'ouïe, la vision qui sont chez elle, ultra-développés. "Un aveugle, pour compenser, développe ses autres sens. Et personne ne va lui dire qu'il a un don !" L'empathie lui permet de de soigner. Josiane a aussi développé une théorie, schéma à l'appui, sur la circulation des énergies et la nécessité de les rééquilibrer. Plus difficile à comprendre.

Josiane a pris réellement conscience de ses capacités à trente ans. "Je ne me suis pas levée un matin pour imposer les mains et guérir quelqu'un, sourit-elle. J'ai compris peu à peu. Mais je ne voulais pas l'accepter. J'avais peur. Je me demandais si j'étais folle. Mon mari et mes enfants aussi." Alors couturière spécialisée en haute couture, elle se rappelle avoir ressenti le mal au ventre de la personne pour laquelle elle faisait des ourlets. Pendant les soirées entre copines, c'était devenu un jeu. Josiane "devinait" pour s'amuser. Un jour, dans un restaurant à Victor Hugo, elle se sent oppressée, sort en courant de l'établissement. Une femme venait de sauter du haut du parking. "Ce jour-là, j'ai capté la souffrance de cette personne", raconte-t-elle. Elle essaye aussi ses pouvoirs sur ses enfants en faisant baisser leur fièvre. De sensations en expériences, Josiane arrive à accepter et maîtriser ses capacités. Et à 37 ans, elle ouvre son cabinet. "Pour me mettre au service des autres, m'occuper d'eux, les aider."

Les gens viennent la voir pour des eczémas, des verrues, des brûlures, un zona, mais Josiane soigne surtout l'être. "Tous les maux sont psychosomatiques. Je ne dissocie pas le corps de l'âme". Aujourd'hui, Josiane voudrait témoigner. "On a tous des impressions, des sensations comme celles que je ressens. Mais on n'ose pas se l'avouer. Je veux écrire pour que les personnes se libèrent. Toutes ces perceptions sont de l'ordre du quotidien". (...)

Je suis ravie ...mon envie de transmettre ce que la Vie m'a appris,prend corps!!!l...je suis entrain de mettre en ligne le site de "la route du  soi"...